Rhinoplastie Réparatrice à Toulon

• Une perte de substance muqueuse doit être réparée en utilisant la muqueuse restante à l’intérieur du nez,
• Une perte osseuse nécessite l’apport d’éléments osseux (crête iliaque, volet crânien),
• Une perte cartilagineuse : greffe de cartilage de côte,
• Une amputation des cartilages de la pointe :greffe de cartilage de l’oreille,
• Une perte de substance des tissus sous la peau : utilisation de la graisse, du PRF (produits issus du sang),
• Une perte de substance cutanée : reconstruction par des lambeaux locaux (on utilise la peau du front afin de recouvrir le nez amputé par exemple) ou libres (greffe de peau libre etc)

• Il est difficile d’être prédictible sur le résultat esthétique obtenu comme lors d’une rhinoplastie secondaire R2, tertiaire R3 etc

• Le timing est important : avec le temps les tissus cicatrisent, s’assouplissent et permettent d’avoir une chirurgie plus optimale. Ceci est garant d’un meilleur résultat esthétique et fonctionnel. Il ne faut pas céder à une « urgence » chirurgicale à cause d’un désarroi profond.

• Le résultat est plus long : plusieurs années avant d’avoir un résultat stable.

• On ne peut pas établir une liste exhaustive mais on va prendre des exemples témoins

Cas d’une jeune et sympathique patiente qui a souffert d’une malformation congénitale : l’angiome cyrano.

Il s’agit d’une malformation vasculaire (veineuse) ou le bébé nait avec une tache rouge et tuméfiée. Bien que ce type de malformation puisse se résorber avec le temps cette patiente est passée par deux chirurgies d’exérèse dans sa petite enfance.

Malheureusement les tissus anormaux initiaux et les deux chirurgies ont entrainé une mauvaise cicatrisation de la pointe du nez. Son nez avait un aspect très imposant avec plusieurs fractures cartilagineuses visibles en regardant la déformation de la peau et à la palpation.

On a alors réalisé une rhinoplastie de reconstruction en réalisant :

◦ une voie ouverte (cicatrice au niveau de la columelle).
◦ Le tissu sous cutané malade (fibrose) a été enlevé .
◦ Les cartilages de pointe ont été réparés puis renforcés avec des greffes qu’on a préparées à partir du cartilage de cloison.◦ Une technique de préservation a été réalisée sur les 2/3 supérieurs◦ Le résultat immédiat est satisfaisant et la patiente à ce jour est déjà tout à fait ravie bien que le délai de 2 ans n’est pas encore atteint (délai minimal ici).

Il s’agit ici d’un cas particulier d’amputation de la pointe du nez combiné à une rhinoplastie ethnique d’augmentation.

Cette patiente s’est faite opérer en Asie dans son pays natal avec la mise en place d’une prothèse en silicone sous anesthésie locale. Malheureusement quelques mois plus tard elle a présenté un bouton sur la pointe du nez qui a grossi. Il s’agissait en fait d’un début d’extrusion (sortie) de la prothèse à travers la peau du nez avec une infection de tout le tissu mou.

Elle a été opérée dans un premier temps à l’hôpital pour retirer la prothèse infectée puis je l’ai vue en consultation après plusieurs mois. Je l’ai conseillé d’attendre un guérison de la pointe qui a mis plusieurs semaines et mois sous couvert d’un traitement antibiotique local.

Nous avons ensuite réalisée une rhinoplastie d’augmentation de la ligne de son profil (dorsum) :

◦ nous avons utilisé la technique du DCF qui combine un cartilage ce côte avec de l’aponévrose du muscle temporal (enveloppe musculaire).
◦ On a formé un ensemble qui a permis de reconstruire le dos du nez sans trop augmenter car elle voulait garder un nez asiatique et non « européanisé ».

Concernant la réparation de la pointe du nez nous avons utilisé :

◦ des greffons de cotes afin de projeter le nez (greffe d’extension septale) et
◦ nous avons utilisé de la graisse temporale (muscle de la tempe) avec du tissu mou pour regalber la pointe du nez et reconstruire la perte de substance qui a entrainé une amputation de la pointe.

Les greffes ont bien pris et le résultat a été au-delà de nos espérances. A ce jour tout va bien.

Cette très jeune patiente présente une fente labiopalatine.
Elle est déjà passée par plusieurs chirurgies. Son nez est caractérisé par une malformation congénitale des deux derniers tiers inférieurs du nez avec des narines très asymétriques.

Ici encore nous avons eu recours à une reconstruction complète de la pointe et de la narine afin de recréer une armature solide dans le temps.

Le résultat immédiat est tout à fait satisfaisant mais il n’est pas impossible qu’un deuxième temps pour rendre le nez un peu plus harmonieux soit encore nécessaire.

La reconstruction du nez n’est pas soumis à une demande d’entente préalable. Elle est donc remboursée au titre d’une chirurgie réparatrice.

Néanmoins il reste les honoraires de l’équipe chirurgicale et d’anesthésie.

Il n’y a pas de différences avec une rhinoplastie classique: Voir les suites de la rhinoplastie

Le coût est très variable selon la technique utilisée et de la pathologie à traiter.

Elle varie de 3000 à 6000 euros tout compris. Lien tarif